Être réfugié Rom serbe en Corrèze : saisir sa chance dans un département rural
Résumé
Être réfugié Rom serbe en Corrèze : saisir sa chance dans un département rural Didier CHRISTOPHE, Formateur en éducation socioculturelle à l'ENSFEA Chaban est arrivé en Corrèze avec sa famille, il y a huit ans. Dans ce département rural, il trouve des conditions favorables à son intégration. Chaban Tatari est Ashkali 1 par son père, tandis que sa mère est Rom ; tout sont originaires du. S'il a un titre de séjour qui lui permet de travailler, il n'est pas reconnu par la Serbie où il est né. N'ayant pas encore rempli les conditions requises, il ne peut pas demander la nationalité française, notamment du fait qu'il n'a pas encore cumulé cinq ans d'emploi en France, et que les autorités serbes lui refusent la délivrance de son certificat de naissance. Il a pu commencer à s'intégrer en travaillant dans des entreprises rurales, après une apprentissage réussi dans la petite ville de Tulle. Nous avons souhaité nous interroger ici sur les facilités d'insertion qu'offre un département rural pour ces migrants. Mais dans les échanges, le parcours traumatique des peuples nomades croise sans cesse nos questionnements d'Occidentaux paisibles et confortablement installés, alors que l'une des raisons qui ont poussé les Tatari et certains de leurs amis à quitter la Serbie a été l'incendie volontaire du bidonville où ils vivaient.
Domaines
Anthropologie sociale et ethnologie
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)