"Do flood risk prevention campaigns raise awareness among the affected residents?"
Les campagnes de prévention sur les risques d’inondation sensibilisent-elles les riverains concernés ?
Résumé
As a result of climate change and the construction of new housing estates in flood-prone areas, the risk of flooding has risen sharply in France in recent decades. And yet, since law no. 87-565 of 1987, the communes most exposed to this risk have been obliged to inform their residents of the danger, its potential consequences and the instructions to be followed in the event of a hazard. Is it better for communes to communicate on the history of local hazards, the dangers, the means of warning, the actions undertaken by the commune, or on the behavior to adopt in the event of a hazard? Are DICRIMs written in such a way as to help create a local risk culture? Two surveys – one in-depth with 50 respondents, the other by questionnaire with 120 other local residents – showed that none of the three communes studied has yet succeeded in raising awareness among its population. Awareness of the local risk is very low. This study therefore examines how, from the point of view of the residents surveyed, local authorities can draw up prevention documents that genuinely raise awareness of this hazard in a way that is both understandable, clear and legible.
En raison du dérèglement climatique et de la construction de nouvelles zones d’habitation en zone inondable, le risque d’inondation a fortement augmenté en France ces dernières décennies. Or, depuis la loi n° 87-565 de 1987, les communes les plus exposées par ce risque ont l’obligation d’informer les habitants de ce danger, de leurs conséquences potentielles et des consignes à respecter en cas d’aléa. Vaut-il mieux communiquer sur les dangers, les moyens d’alerte, les actions entreprises par la commune ou sur les comportements à adopter en cas d’aléa ? Les DICRIM sont-ils rédigés de telle sorte qu’ils contribuent à créer une culture locale du risque ? Deux enquêtes – l’une approfondie auprès de 50 répondants et l’autre par questionnaire auprès de 120 autres riverains – ont montré qu’aucune des trois communes étudiées n’ont, à ce jour, réussi à sensibiliser sa population. Le taux de connaissance du risque local est très faible. Ce travail étudie alors comment, du point de vue des riverains interrogés, les communes peuvent rédiger des documents de prévention qui sensibilisent véritablement à ce danger de manière à la fois compréhensible, claire et lisible.
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