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L. Voie-du-théâtre and .. , 243 A. L'harmonie et la force de l'invisible, p.265

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S. Cail and . Cie, qui en assure la construction) ainsi que de la Compagnie Anonyme des Immeubles Industriels, qui en est propriétaire

L. Fait-À-nouveau-appel-À and L. M. , Leménil pour la construction des immeubles d'habitation et du théâtre qui s'élèveront à cet emplacement en 1876. fort inégalement, dans des couloirs souvent étroits Même avec des crédits suffisants, l'habileté parisienne su faire des prodiges. Le plan de l'ancien théâtre Lyrique au boulevard du Temple, construit par A. Dumas, sous le nom de Théâtre Historique, par l'architecte de Dreux, était un chef-d'oeuvre en son genre, le dessin que nous donnons fera comprendre une partie des difficultés vaincues, Mais toutes ces salles, élevées par spéculation, dans le but de faire beaucoup de recettes avec peu de dépenses, c'est-àdire de faire tenir le plus grand nombre possible de spectateurs dans le plus petit espace, l'art et le confort furent négligés, p.688

. Il-se-trouve, Leménil, avait été compagnon de classe d'A. Dumas fils, et devait donc connaître le précédent architectural d'aménagement de terrain irrégulier que constituait le Théâtre Historique (ancien Théâtre Lyrique, cf. infra p. 738, plan du théâtre) érigé par l'architecte de Dreux pour A. Dumas 689 . Cette construction était en outre détaillée dans le paragraphe sur les salles en ellipse transversale contenu dans l'ouvrage architectural de référence écrit par Joseph Filippi sur l

. Un-spécialiste-de-l, architecture théâtrale 690 avait dès le milieu du XVIII° siècle mis en exergue les améliorations que l'ellipse transversale pouvait apporter : les vibrations de la voix ne se dispersent pas et les moindres articulations sont ainsi perceptibles sans que les interprètes aient à hausser le ton. Il convient de remarquer, à ce propos, que la vocation lyrique du théâtre est constamment affichée dans sa décoration à travers la récurrence du motif de la lyre

C. De-cette-salle and N. , Gosset dit « malgré les difficultés sans pareilles d'un terrain exigu, irrégulier, en pente, cette salle fut l'une des meilleures de Paris pour le drame et la comédie, elle ne fut que plus tard consacrée à la musique. » In Idem Essai sur la conception des théâtres, Paris, 1765. La paternité de l'ellipse transversale revient toutefois à un grand architecte vénitien, Andrea Palladio, pp.127-690

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. Théâtre, Odéon 19. '' des Délassements-Comiques 20. '' des Folies Dramatiques 21. '' des Funambules Théâtres de « standing, première vague

. Théâtre, Athénée-Comique 29 Rossini 12. '' des Arts et Opéra Bouffe 30

H. Beaulieu, des Nouveautés ?1855, les « Bouffes Parisiens » -1855, les théâtres du Châtelet ?1862, des Menus Plaisirs et de l'Athénée Comique ? 1866, qui correspondent à une seconde vague de construction dans les zones traditionnelles d'édification de théâtres, 725 À ces théâtres, p.120, 1905.

D. Selon and . Leroy, Parmi les six théâtres de quartier recensés en 1880, le plus cher est le théâtre de Montmartre (de 0,50 FRF à 3 FRF) et le moins cher, le théâtre de la Villette (de 0,50 FRF à 1,50 FRF), Histoire des arts du spectacle en France, L'Harmattan, pp.209-143, 1990.

L. 'opéra-ne-peut-Être-joué-que-dans-la-salle-de-l-'académie-de-musique, Le privilège du théâtre des Variétés est de représenter « de petites pièces dans le genre grivois, poissard ou villageois, quelque fois mêlées de couplets également sur des airs connus Celui du Vaudeville, « des petites pièces mêlées de couplets, sur des airs connus, et des parodies. ». La loi du 13-19 janvier 1791 avait institué la liberté des spectacles mais le retour de la censure (dès 1793), le principe d'autorisation préalable (décret de 1806) et celui de l'unification et de la promotion de la création nationale (décret du 13 août 1811) rétablissent de fait les privilèges et répertoires. Les nationalisations napoléoniennes instaurent 4 théâtres publics subventionnés (par l'Etat et par 1, 20ème de la recette des théâtres secondaires et 1/5ème de la recette des bals et concerts) et 4 théâtres dits secondaires (Théâtre de la Gaîté, de l'Ambigu Comique, des Variétés et du Vaudeville). L'ensemble de ces informations est extrait des très nombreuses notes fournies par D. Leroy dans son ouvrage cité ci-dessus

. Figaro-n-'est-pas-oublié, Quelques rares partisans de Louise Michel lancent de quart d'heure en quart d'heure le cri obligatoire : « À bas le Figaro ! » Puis on se met à lancer des écorces d'orange dans l'orchestre, mais timidement

L. Première-de-melle-louise, ». Michel, L. Figaro, L. , and D. , Archives de la Préfecture de police de Paris. 745 L'expression « bas parterre » a servi, avant la Révolution, à distinguer les places assises du parterre de celles debout. Les places de parterre devenant alors chères, les places les moins chères sont celles du bas-parterre et du dernier étage Histoire des Arts du spectacle en France, pp.30-1882, 1990.

A. Ubersfeld, . Dans-son-article-intitulé-«-le-moi, and . Histoire, Ces théâtres, sans subvention, se spécialisent dans les genres vivants, le mélodrame et le vaudeville», Les théâtres les plus vivants de Paris sont ceux du Boulevard, p.539, 1992.

«. Faveur, ouvrant droit à une réduction de 50% sur le prix des places pour le spectacle mentionné ou pour les pièces suivantes. L'usage des invitations à prix réduit est alors une pratique répandue dans les théâtres, Fonds ART, vol.626, p.506

L. Huit-premières-créations-y-voient-le-jour:-romersholm, U. Du-peuple, A. Solitaires, L. 'araignée-de, and C. , Au-dessus des Forces Humaines, L'Image, Solness le Constructeur. Lugné-Poë développe un art scénique particulier qui valorise la décoration et « l'éloignement » de l'action à travers le jeu des comédiens au service de textes symbolistes qui magnifient l'homme métaphysique

L. De and G. , Lugné-Poë n'a pas été un théoricien de la mise en scène ou pédagogue. D'après l'article, Considéré comme l'inventeur du jeu symboliste et bien qu'il était novateur dans son approche du jeu et dans ses choix de textes dramatiques Dictionnaire encyclopédique du théâtre, Éd.Larousse, pp.1005-1006

E. La-reprise-par and . Clot, Dublay est présentée dans le programme de la saison théâtrale 1897-98 781 comme un tournant dans la vie du Théâtre des Bouffes du Nord Les deux directeurs affichent leur volonté d'en faire un théâtre populaire de premier ordre et de reconquérir le public des quartiers avoisinants. Comédiens, G. Dublay et E. Clot avaient déjà maintes fois joué aux Bouffes du Nord alors qu'A. Ballet en était le directeur 782 . Ils s'inspirent de ses méthodes et font appel à la fois à des textes d'auteurs déjà classiques (L'Assommoir, Thérèse Raquin, Nana d'E. Zola) 783 et à ceux de nouveaux auteurs en vogue

. Bruant-ou-chéri-bibi and M. De, Nadaud et Halévy, d'après Gaston Leroux) pour construire leur programmation

. Music-hall, Après avoir été l'héritier des cafés-concerts, le music-hall s'érige à la fin du XIX° siècle en un genre spécifique qui associe revue et tour de chant de vedettes en « mobilisant toutes les ressources de l'invention scénographique ». D'après l'article sur le music-hall in Corvin, Dictionnaire encyclopédique du théâtre, pp.582-583, 1862.

J. Comme-l-'aventure-menée-par and . Copeau-au-vieux-colombier-en, qui cherche à assainir le théâtre par un répertoire de qualité et par l'abandon de toute machinerie, décors et accessoires dans la mise en scène au profit de l'interprétation. Ce qu'il appelle le « tréteau nu » et qu'il accompagne d'une réforme de l'enseignement de l'acteur, est un retour vers les sources du jeu qui met la prise de conscience du corps et l'improvisation sur le texte au premier plan, 1913.

J. P. Selon and . Sarrazac, Zola relèvent rarement du naturalisme au sens où celui-ci l'a défini, car elles prennent une tournure mélodramatique, elles « surajoutent à la fiction zolienne une intrigue de pur feuilleton ». Zola plaide en faveur de la vérité au théâtre et s'insurge contre une forme pétrifiée « héritée à la fois du classicisme, du romantisme et d'un drame bourgeois que l'on aurait dévoyé ». Parallèlement, André Antoine ouvre le 30 mars 1887, le Théâtre Libre, consacré à la scène naturaliste où le souci d'exactitude entend donner de la vérité à l'action et au jeu et introduire une dimension narrative, Il adapte ainsi de nombreux romans étrangers SARRAZAC, J.-P., « Reconstruire le réel ou suggérer l'indicible

D. Dans-ce-cadre,-le-théâtre, comédies légères, opérettes 805 et revues Comme nous l'avons vu, la direction du théâtre revient souvent à des directeurs qui dirigent, par ailleurs, d'autres salles, rentabilisant ainsi les Bouffes du Nord grâce à l'existence du réseau de distribution qu'ils ont constitué 806 . La programmation n'est résolument différente que lors de courtes périodes, l'une qui Les dix premières années (de 1876 à 1885), la salle, incapable de trouver un public, voit se succéder une quinzaine de directeurs différents. Le théâtre connaît une période de réussite avec Abel Ballet, directeur de 1885 à 1897 et plus tard, autour de la Première guerre mondiale, en devenant un Music-hall. Par trois fois, le lieu change de nom. D'abord Dénommés plus tard 'café-concerts', ce sont les ancêtres du music-hall dans la mesure où ils présentent des spectacles de variétés basés sur le principe du 'tour de chant'. Certains cafés-concerts deviennent de vrais petits théâtres, Cependant, à la différence des théâtres, on peut y boire et fumer? L'entrée est pendant longtemps libre et le prix de la place est inclus dans le prix de la consommation. » in Histoire des arts du spectacle en France, pp.160-161, 1932.

X. Terme-du, Nous pouvons rajouter que, sous l'impulsion d'E. Scribe et de Labiche, la rigueur de la construction est renforcée et imprévus, quiproquos et méprises emportent les personnages dans des situations où règne l'absurde. Le genre s'apparente au théâtre de Boulevard définit plus loin décembre 1851), les pièces de théâtre sont soumises à la censure préalable. Celle-ci restera en vigueur jusqu'en 1904. D. Lindenberg, indique que la censure était plus indulgente vis-à, 858. » 805 On peut rappeler à cet égard, que dès le lendemain du coup d'état du 18 brumaire LINDENBERG, D., « La tentation du Vaudeville », p.2067, 1991.

D. 810 and J. , Les ombres collectives, Sociologie du théâtre, Presses universitaires de France, pp.576-577, 1973.

'. E. Zola, L. Goualeuse, . De-marot, L. Halévy, D. V. Misérables et al., L'homme de proie, de M. Lefèvre, les amours d'un petit soldat, L'avocat des gueux d'A. Bernède et A. Bruant) Durant la période allant de 1897 à 1917, la salle tire régulièrement profit des scandales suscités par certains auteurs ou sujets afin de conquérir un public friand de polémiques. Le Théâtre des Bouffes du Nord accroît sa notoriété dans la presse par le biais de la réputation sulfureuse du roman d'E. Zola L'Assommoir pour le mettre à l'affiche peu de temps après sa publication et attirer des spectateurs bourgeois satisfaits de la satire des classes populaires qu'ils croyaient y voir et des spectateurs ouvriers qui « souffraient que Zola ait, avec cette vigueur, souligné l'avachissement, la résignation lâche des travailleurs, Ce type de programmation avec alternance de drames, vaudevilles et comédies connus et moins connus se poursuit jusqu'en, p.811, 1917.

. Comme-le-faisait-déjà-remarquer-la-critique, le public de ce genre de théâtre dit « populaire » est féru de drames 812 mais exigeant. M. Corvin souligne que celui-ci voit le théâtre comme « investi d'une haute fonction éducative » 813, Le théâtre défraye à nouveau la chronique en 1902 814 car les habitants du quartier de Saint Vincent de Paul s'insurgent contre la présence 811

J. De and J. , n° 3, juillet 1881. 813 CORVIN, M. « Le Boulevard en question »n dir, p.850

L. Soleil, Il convient de noter ici, que l' « appel aux honnêtes gens, aux travailleurs » signé des habitants du quartier et reproduit dans ce journal ressortit à une moralité qui dénonce l' « apothéose du crime, de la prostitution et des souteneurs ». Il convient, par ailleurs, d'ajouter, qu'en 1902, le quartier Saint- Vincent de Paul, n'est plus à proprement parlé un quartier ouvrier puisqu'il se trouve dans la zone de rénovation des travaux du Baron Haussmann qui par l'édification d'immeubles d'habitation a conduit cette population ouvrière à migrer, 1902.

. Dans-la-revue-casque, Or et les Apaches, de la comédienne jouant son propre rôle et critiquée pour ses liens avec les Apaches 815 (cf

. Portrait-de-la-comédienne-amélie, Hélie surnommée « Casque d'or » (1878-1933) Elle vécut un temps avec Manda chef de clan avant de le quitter pour Leca, chef d'un clan adverse qui dénonça le premier à la police. La lutte sanglante entre les membres des deux clans qui s'en suivi

. De, Entre 1917 et 1925, la nouvelle direction revendique d'ailleurs le changement en abandonnant le terme « théâtre » pour prendre l'appellation de Bouffes du Nord Concert (cf. p. 799, Programme) Rares sont alors les périodes de représentation théâtrales, 1917.

«. Depuis-le-tout-début-du-xix°-siècle,-le-terme-signifie and . Voyou, pègre des grandes villes » selon le Dictionnaire étymologique et historique de la langue française, Encyclopédies d'aujourd'hui, p.36, 1996.

. De, Le Danois) à 1943 la salle n'ouvrira plus que par intermittence pour de rares représentations et l'on peut supposer que, comme dans le cas de la plupart des théâtres privés de Paris, cette subsistance n'est due qu'à la générosité de mécènes. Or, dans les années qui précèdent la Deuxième guerre mondiale, ce type de mécénat disparaît. Bien que certains drames classiques soient programmés, la saison 1943-1944 est également marquée par les spectacles de music-hall (cf, p.801, 1935.

C. Grâce, Béal 817 et un répertoire de music-hall, la salle fonctionne durant deux ans avec de réels succès, entre 1950 et 1952, On y entend à nouveau Damia habituée des lieux dans les années, 1920.

«. Le-terme and . Bouffes, origine synonyme de théâtre italien, son utilisation dans la dénomination de certaines salles affiche la volonté d'inscrire la programmation dans le genre lyrique léger car le terme italien « buffo » signifie plaisant. l'oeuvre. D'après elle, le rôle de la princesse a une importance et une étendue qu'elle n'avait point entendu lui donner ; c'est son collaborateur qui lui a prêté des développements excessifs autant qu'inutiles

. Pendant-un-entracte, ouvrier -maçon a poussé des cris de : « Vive la Commune ! Vive la Révolution sociale ! et chanté deux couplets politiques qui ont été très applaudis. Comme on l'invitait à faire entendre le 3 ème couplet, il a répondu, en s'en défendant, que ce couplet, c'était la révolution sociale à bref délai, p.822

. Les-comptes-rendus-de-l, officier présent lors des représentations nous donnent ainsi un aperçu de la surveillance dont la programmation théâtrale faisait l'objet dans la période d'affermissement de la troisième République mais l'agitation dans la salle n'est pas nécessairement perçue comme révélatrice du caractère subversif d'une pièce

À. Chaque-acte-de-cette-pièce, on voit des allées et venues fréquentes de polonais, de soldats russes et de policiers et il n'est question que de révoltes et de trahison La pièce ne se termine, je crois, que parce que tous les héros et tous les traîtres sont morts ; En raison du tapage qu'on n'a cessé de faire pendant toute la durée de la représentation

M. Anderson, ci-après) Durant cette période, la Compagnie d'ArtYiddish présentera 7 spectacles (cf, p.810

A. Programme-présentant-le-mélodrame-de-maxwell and . Winterset, Jean-Roger Caussimon et Daniel Gélin font partie de la distribution