L’émergence des galaxies passives massives à z~3 - TEL - Thèses en ligne Accéder directement au contenu
Thèse Année : 2020

L’émergence des galaxies passives massives à z~3

The emergence of massive quiescent galaxies at z~3

Résumé

This thesis investigates the nature of distant red galaxies in the early universe in search for massive quenchedgalaxies (QGs). In the local universe, QGs are the most massive among all galaxy types, having extremely oldstellar populations, self-similar structures and extremely low star-formation rates (SFRs) at fixed stellar mass ifcompared to the typical relation describing the normal mode of star-formation in galaxies, the so-called MainSequence. Archaeological information from their spectra in the nearby universe placed their formation at z~2,however such quenched galaxies were later found to be already in place at such early epochs. They were foundwith suppressed SFRs and evolved stellar populations (1-2 Gyr) but with smaller sizes (by a factor of 3-5) andhigher stellar densities (by a factor of 10-100). Tracing the emergence of the massive quiescent galaxy populationhas since then been an increasingly hotter research topic, since it required understanding the interplay betweenmass assembly, star formation and quenching, interplay which is still highly debated today. One of the majorchallenges of observational astrophysics is disentangling the nature of faint distant red objects, as they can bepassively evolving systems lacking blue short-lived massive stars; or dusty star-forming galaxies whose high levelof dust reddening can often mimic the spectral energy distribution (SED) and colors of quiescent objects. Thisthesis addresses this issue by characterizing a sample of QG candidates in the distant universe (z~3). I reducedand analyzed the Hubble Space Telescope WFC3/G141 near-Infrared grism spectra of 10 QG candidates at 2.4
Cette thèse a pour objectif la compréhension de la nature des galaxies rouges lointaines dans l’univers jeune,dans le cadre de la recherche des galaxies massives passives ou "mortes". Dans l’univers local, les galaxiespassives sont parmi les plus massives, compte tenu de tous les types de galaxies. Elles se caractèrisent par despopulations stellaires extrêmement vieilles, distribuées selon une structure interne homologue de sphéroïde.L’étude détaillé de leurs couleurs et de leurs spectres a permis de dater la formation de ces galaxies et de laplacer à z~2, quand l’univers avait 25% de son âge actuel. Toutefois, des galaxies passives ont été découvertesdéjà massives et déjà "éteintes" à cette époque là. À z~2, ces galaxies sont composées d’étoiles de 1-2 milliardsd’années, enfermées dans des structures 10-100 fois plus denses, car leurs rayons de demi-lumière typiques sonten moyen 3-5 fois plus petits que dans l’univers local. L’un des défis les plus considérables dans l’astrophysiqueobservationnelle est de comprendre la nature des objets rouges lointains, car ils peuvent être galaxies à forteformation stellaire mais fortement obscurcies par la poussière, dont la distribution spectrale d’énergie (SED)peut ressembler à celle des galaxies passives. Cette thèse s’attaque au problème avec un échantillon de 10candidats galaxies passive dans l’univers lointain, sélectionnés dans le champ COSMOS entre 2.4 < z < 3.3...
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Origine : Version validée par le jury (STAR)

Dates et versions

tel-03343697 , version 1 (14-09-2021)

Identifiants

  • HAL Id : tel-03343697 , version 1

Citer

Chiara d'Eugenio. L’émergence des galaxies passives massives à z~3. Other [cond-mat.other]. Université Paris Cité, 2020. English. ⟨NNT : 2020UNIP7200⟩. ⟨tel-03343697⟩
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