Permanency : Situating formalization of informal settlements in the City of Tshwane, South Africa - TEL - Thèses en ligne Accéder directement au contenu
Thèse Année : 2021

Permanency : Situating formalization of informal settlements in the City of Tshwane, South Africa

Permanence : Situer la formalisation des quartiers informels dans la ville de Tshwane, Afrique du Sud

Résumé

This study seeks to rethink the place of informal spaces in the sustainability and environmental governance discourses in South Africa through a critical and southern theory lens. There is no doubt that the urban sustainability paradigm has become a growing concern in urban governance. Various global environmental governance logics such as the Sustainable Development Goals (the SDGs), most notably the SDG11, have elevated the significance of informality in this urban sustainability agenda, with their calls for interventions to address the poor living environments facing informal settlements (UNHabitat). An interesting observation is that while urban informality has come to occupy a prominent position in urban sustainability narratives and governance, informality continues to be regarded as an antithesis of sustainability. The rise of formalization as a process of production of subaltern spaces in cities such as Tshwane, has put a spotlight on these politics of urban environmental governance. There have been some advances to question what (Myers, 2008) frames as a “disconnection between sustainable urban development and environmental justice in sub-Saharan African cities” (p:705). Some scholars, including Patel (2009), have also started to question the absence of environmental justice objectives in sustainability policies. Nevertheless, there remain a dearth of studies interrogating how the contradicting governance rationalities of urban sustainability and environmental justice intersect in local urban governance discourses in the global South. To fill this gap, I lean on Urban Political Ecology and southern theory to help analyze how such modes underpin the continued environmental injustices in informal spaces. To concretize this argument, I embark on analyzing an ‘embedded case study’ (Lin, 1993) of the formalization of informal settlements in the City of Tshwane. Through this case, I show that, although formalization emerged as a housing policy intervention claiming to address the environmental burdens of informal settlements, it nonetheless mainly frames informality as a tenure problem rather than an environmental concern. In consequence, the sustainability of informal spaces is further marginalized in discourses on sustainable urban governance. I use what I call ‘permanency’ as an analytic tool to explore the decision-making rationale [assumptions and beliefs] of urban governance stakeholders engaged with formalization in Tshwane’s informal settlements of Phomolong and Jeffsville. Through permanency I show that in the process of formalization, implicit power relations are reinforced, silencing the voices of the already environmentally marginalized subaltern in the reproduction of their living environments. This study, aiming to have policy-related implications, calls for re-imagining the governance of informal spaces, not only to address spatial restructuring but to create platforms for debate, giving those affected the voice and power in sustainability governance.
Cette étude cherche à repenser la place des espaces informels dans les discours sur la durabilité et la gouvernance environnementale en Afrique du Sud à travers une optique critique et de Southern Theory. Il ne fait aucun doute que le paradigme de la durabilité urbaine est devenu une préoccupation croissante dans la gouvernance urbaine. Diverses logiques de gouvernance environnementale mondiale, telles que les Objectifs de développement durable (ODD), en particulier l'ODD11, ont renforcé l'importance de l'informalité dans cet agenda de durabilité urbaine, avec leurs appels à des interventions pour traiter les environnements de vie pauvres et faire face aux établissements informels (UNHabitat). Il est intéressant de noter que, si l'informalité urbaine occupe désormais une place prépondérante dans les récits et la gouvernance de la durabilité urbaine, l'informalité continue d'être considérée comme une antithèse de la durabilité. La montée de la formalisation en tant que processus de production de l'espace des établissements informels, dans des villes telles que Tshwane, a mis en lumière ces politiques de gouvernance environnementale urbaine. Certaines avancées ont été réalisées pour remettre en question ce que Myers (2008) définit comme une "déconnexion entre le développement urbain durable et la justice environnementale dans les villes d'Afrique sub-saharienne" (p. 705). Certains chercheurs, dont Patel (2009), ont également commencé à remettre en question l'absence d'objectifs de justice environnementale dans les politiques de durabilité. Néanmoins, il y a encore peu d'études qui interrogent la manière dont les rationalités de gouvernance contradictoires de la durabilité urbaine et de la justice environnementale se croisent dans les discours de gouvernance urbaine locale dans le Sud global. Pour combler cette lacune, je m'appuie sur l'écologie politique urbaine et la Southern Theory pour analyser comment ces modes sous-tendent les injustices environnementales persistantes dans les espaces informels. Pour concrétiser cet argument, j'analyse une " étude de cas intégrée " (Lin, 1993) de la formalisation des quartiers informels de la ville de Tshwane. À travers ce cas, je montre que, bien que la formalisation soit apparue comme une intervention de la politique du logement prétendant s'attaquer aux fardeaux environnementaux des quartiers informels, elle présente néanmoins l'informalité comme un problème de tenure plutôt que comme une préoccupation environnementale. En conséquence, la durabilité des espaces informels est encore plus marginalisée dans les discours sur la gouvernance urbaine durable. En utilisant ce que j'appelle la "permanence" - comme outil analytique pour explorer le raisonnement décisionnel [hypothèses et croyances] des acteurs de la gouvernance urbaine engagés dans la formalisation des quartiers informels de Phomolong et Jeffsville à Tshwane - je montre que dans le processus de formalisation, les relations implicites d'hégémonie/de pouvoir sont renforcées, réduisant au silence les voix des subalternes déjà marginalisés sur le plan environnemental dans la reproduction de leurs environnements de vie. Cette étude, qui vise à avoir des implications en matière de gouvernance/politique, appelle à réimaginer la gouvernance des espaces informels, non seulement du point de vue de la restructuration spatiale/du processus physique, mais aussi pour créer des espaces de débat donnant aux personnes concernées la voix et le pouvoir dans la gouvernance de la durabilité.
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Origine : Version validée par le jury (STAR)

Dates et versions

tel-03593891 , version 1 (02-03-2022)

Identifiants

  • HAL Id : tel-03593891 , version 1

Citer

Nomasonto Ngwenya. Permanency : Situating formalization of informal settlements in the City of Tshwane, South Africa. Geography. Université Grenoble Alpes [2020-..]; University of Pretoria, 2021. English. ⟨NNT : 2021GRALH023⟩. ⟨tel-03593891⟩
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