COMPARATIVE GEOGRAPHICAL STUDY OF THREE (03) IVORIAN MUNICIPALITIES: BONDOUKOU, DALOA AND TAABO
ETUDE GEOGRAPHIQUE COMPARATIVE DE TROIS (03) COMMUNES IVOIRIENNES : BONDOUKOU, DALOA ET TAABO
Résumé
At the outset of 1980, the economic crisis related both to collapse of the international
cost of coffe and cacao, and the astronomical price of oil led the ivoirian govnement tonder
the pressure of the Bretton Woods institutions to withdraw from the management of the cities.
Then, the decentralization policy is promoted and adopted in the new strategy of the country
development. Accordingly, the government is no longer the main responsible fort he urban
policy. However, the decentralization policy took place and it is still going on within an acute
financial troubles intensified by the multiple social political crises that climaxes are
respectively the 24 december 1999 coup d’Etat and the rebellion on 19 september 2002.
Today, the key economic indicator are red together with both the excessive debt and the fall
of the economic growth estimated at – 7%. In that difficult social economic context, how did
those towns, particularly that of Bondoukou, Daloa and Taabo funtion or how do they adapt
themselves to achieve the goals, the were asked to completed succenfully? Our study stems
from the folowing main question: wath ist he impact of both the economic crisis and the other
multiple social political and military crises upon the ivoirian districts development? To
answer that research question, we aim at three specific targets:
- Depict the physical, human and facilities environment of the districts under analysis;
- She ligth the economic problems as well as the development problems the districts are
confronted with;
- Show the yearnings of population.
The techniques we have used to complete well our work are follow:
- The bibliographical and documentary research.
- The survey technique on the ground.
- The technique of information processing.
As main results, let us say that the districts of Bondoukou, Daloa and Taabo are unrelieved
landscapes that however do not impede them from urbanization. In rural area, the natural
conditions are more favorable downing Daloa and Taabo than they are in Bondoukou.
As far human figures are concerned, we notice as mixed and younger population (aged from 0
to 59) in Bondoukou (96,4%), in Daloa (97,9%) and down in Taabo (96,3%). Concernig the
infrastructure, almost all of the services, both public and similar facilities together with the
private ones are located in Daloa. Thereby making it an administrative, a school an academic
and trading town. Bondoukou as a regional capital is under developed. Concernig Taabo, the
level of facility is too low.
No matter how size and localization of the districts are, they are all faced financial problems
thereby hindering them to take up the local development challenge. Consequently, the
investments are reduced and current projects are aften stopped, cancelled or delayed.
Therefore, the populations‘ quests for better living conditions can’t be satisfied.
Avec les performances économiques enregistrées au lendemain de l’indépendance de
la Côte d’Ivoire (07 août 1960), l’Etat entreprend un ambitieux programme de construction
d’infrastructures sur toute l’étendue du territoire. Mais à partir de 1980, le retournement est
spectaculaire. L’effondrement des cours mondiaux du binôme café-cacao, et l’envolée du
cours du pétrole précipitent le pays dans une crise économique sans précédente. Appelées à la
rescousse du pays, les institutions de Breton Woods contraignent l’Etat à se désengager de la
gestion urbaine et rurale. La décentralisation est préconisée comme une nouvelle stratégie de
développement du pays. Malheureusement, depuis son instauration elle se déroule dans un
contexte de crises multiples : crise économique et financière aigue, crise sociopolitique, et
crise militaro politique dont les pics ont été le coup d’Etat du 24 décembre 1999 et la
rébellion armée du 19 septembre 2002 qui a conduit à la partition du pays. Dans ce contexte
économique et social difficile, les communes ne peuvent plus relever le défi de leur
développement. L’Etat non plus, ne peut les soutenir faute de ressources financières. Quant
aux partenaires au développement, ils sont de plus en plus réticents. En conséquence, les
communes ivoiriennes vivent de véritables problèmes de développement. Mais, leur ampleur
peut différer selon la taille des communes.
Notre étude part donc de la question centrale suivante : quel est l’ampleur des
problèmes de développement des communes de Côte d’Ivoire? Pour donner une réponse à
cette question de recherche, nous nous sommes fixés trois (03) objectifs spécifiques :
- Décrire l’environnement physique, humain et infrastructurel des communes de
Bondoukou, de Daloa et de Taabo ;
- Mettre en évidence les problèmes de développement rencontrés par ces communes ;
- Présenter les aspirations et les besoins des populations.
Les méthodes utilisées pour élaborer ce travail sont les suivantes :
- La recherche bibliographique et documentaire ;
- La méthode d’enquête de terrain ;
- La méthode de traitement des informations.
Pour les résultats de notre travail, retenons que les communes de Bondoukou, de Daloa et de
Taabo présentent des sites accidentés, donc des zones difficilement urbanisables. S’agissant
des données humaines, on distingue une population composite et fortement jeune dans ces
communes. Les jeunes représentent en moyenne 96,9% de la population dans ces communes.
Daloa possède le taux le plus élevé (97,9%). Au niveau infrastructurel, Daloa abrite aussi la
quasi-totalité des services et équipements publics, parapublics et privés faisant d’elle une ville
administrative, scolaire, universitaire et commerciale. Quant à Bondoukou, elle est souséquipée
pour son rang de capitale régionale. Pour Taabo, le niveau d’équipement est très
faible. Toutes ces trois (03) communes connaissent des problèmes de développement
d’ampleur variable. Ils sont en général d’ordre environnemental, social, économique et
culturel. Ainsi, tous les domaines de développement constituent des priorités pour chacune de
leurs autorités. Les demandes de l’amélioration du niveau, des conditions et du cadre de vie
des populations ne peuvent trouver une oreille attentive. Toutefois, ces difficultés sont plus
prononcées dans les communes de Daloa et de Bondoukou que celle de Taabo.
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