Potential field methods applied to the quantification of the magnetization of the first oceanic litospheres
Méthodes potentielles appliquées à la quantification de l'aimantation des premières lithosphères océaniques
Résumé
This thesis focuses on the quantitative analysis of potential field methods applied to the interpretation of the magnetic anomalies’ sources. It focuses on the conjugate magma-poor rifted margins of Australia and Antarctica. First, the application of potential field methods operators on gravimetric and magnetic maps highlights common sources for both gravimetric and magnetic anomalies Also, modelling and inversion computations question the nature of the magnetic anomalies sources for these margins, which are usually interpreted as Earth’s magnetic field reversals (EMFR). The most proximal magnetic anomalies are linked to a magnetic “edge effect” whereas most of the other anomalies are linked to topographic variations of the basement top, constituted of serpentinized mantle. Only the most distal anomalies seem to be linked to Earth’s magnetic field reversals. Therefore, the results of this thesis strongly question the kinematic models based only on EMFR.
Cette thèse porte sur l’analyse quantitative en méthodes potentielles appliquée à l’interprétation des anomalies magnétiques des marges conjuguées pauvres en magma Australie-Antarctique. Les travaux permettent, dans un premier temps, de mettre en évidence des corrélations entre les sources des anomalies gravimétriques et magnétiques par le biais de l’utilisation d’opérateurs de méthodes potentielles transformant les cartes gravimétriques et magnétiques. Les travaux de modélisation et d’inversion permettent de remettre en cause l’origine des anomalies magnétiques pour ces marges, habituellement interprétées comme liées à des inversions du champ magnétique terrestre (ICMT). Les anomalies magnétiques les plus proches du continents ont ainsi liées à un « effet de bord » magnétique, tandis que la majorité des anomalies sont corrélées à des variations topographiques du toit du socle, constitué de manteau serpentinisé. Seules les anomalies magnétiques les plus distales semblent liées à des ICMT. Les résultats de cette thèse remettent donc en cause les modèles cinématiques du bassin Australo-Antarctique basés uniquement sur les ICMT.
| Origine | Version validée par le jury (STAR) |
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