Introduction : Sclérose en plaques (SEP) est une maladie neuro-inflammatoire chronique du système neuronal qui est la deuxième raison majeure de handicap chez la population jeune du monde occidental et cela, après « le traumatisme » (Harisson, 2008). Les symptômes neuro-psychiatriques dont font l’expérience ceux qui sont atteints par SEP impliquent les différents aspects de leur vie, le cours de la maladie, ainsi que ses symptômes sont influencés par ces premiers symptômes. La thérapie du schéma est un traitement psychologique intégratif dérivé de la (CBT), qui inclut une réflexion sur le processus émotionnel et produit les résultats positifs sur les troubles anxieux, et qui pourrait être un conseil thérapeutique efficace pour les maladies chroniques telles que le SEP dans lesquelles il y a une incertitude et une menace permanentes liées à la maladie. La compréhension qu’acquièrent les malades à propos des schémas et des styles d’adaptation, tout aussi bien qu’à propos de leurs émotions, pourrait les aider à exercer un certain contrôle sur leurs réponses émotionnelles (Young, 2013). Cette étude a pour but d’examiner l’efficacité du schéma thérapeutique sur l’anxiété des malades atteints par le SEP. La méthodologie de la recherche : 106 patients atteints par le SEP s’étant rendus aux cliniques ambulatoires du traitement et étant éligibles pour entrer dans cette recherche, ont été choisis pour l’essai contrôlé randomisé. Le critère de mesure principal utilisé dans cette étude était l’échelle d’anxiété de l’hôpital et de dépression d’anxiété (HADS-A) et l’IAB (inventaire d’anxiété de Beck). Les objectifs secondaires ont été mesurés par l’IDB (inventaire de dépression de Beck), l’échelle d’impact de la sclérose en plaques – 29 (MSIS), l’échelle de la gravité de la fatigue (FSS), l’indice de la qualité du sommeil de Pittsburg (IQPS) et l’EDSS. Les résultats : Les résultats de l’analyse à mesures répétées (ANOVA) ont mis en évidence des différences significatives dans l’anxiété et la dépression après la thérapie du schéma. De plus, il n’y avait pas de relation significative entre la thérapie du schéma et la qualité de vie, la qualité du sommeil et la fatigue. Cependant, l’absence de changement dans l’EDSS peut être considérée comme un bon résultat. Conclusion : Le traitement psychologique, qui modifie les schémas inadaptés précoces, peut grandement bénéficier aux patients atteints de SEP et réduire l’anxiété chez eux.