La spectroscopie par Résonance Magnétique Nucléaire est une technique d’analyse de choix pour l’identification et la quantification d’espèce chimique biologique : les métabolites. Elle souffre cependant d’une faible sensibilité intrinsèque ce qui rend difficile son utilisation pour de très faible volume de mesure. Nous proposons dans ce projet de thèse de remédier à cette limite en adaptant la proximité et la taille de l’élément de mesure au volume que l’on souhaite analyser, en l’occurrence il s’agit de pouvoir monitorer l’évolution, à l’échelle d’une centaine de neurones, de biomarqueurs pour comprendre les stades précoces du développement de maladies neurodégénératives sur des modèles animaux. Ce travail de thèse étudie les besoins en termes de conditionnement du signal RMN issu d’une microbobine aiguille développée pour l’implantation in-vivo sur des rats, ainsi que la faisabilité de mener des expérimentations de spectroscopie haute résolution.