Pour relever les nombreux défis qui les assaillent les grandes entreprises doivent se transformer et notamment revivifier leur esprit entrepreneurial émoussé par leur taille, la complexité de leur organisation, leur aversion à la prise de risque... La thèse développe l’idée qu’un dispositif d’étude de cas à grande échelle comme celui mis en place par l’École de Paris du management est un outil méthodologiquement pertinent pour saisir les nombreuses innovations managériales des grandes entreprises notamment en matière de Corporate Entrepreneurship (CE). Cette thèse, s’appuie à titre d’exemple sur une nouvelle pratique entrepreneuriale mal identifiée dans la littérature visant à confier à une société extérieure la responsabilité de transformer une idée d’activité nouvelle en société viable dans une relation duale de sous-traitance et d’associé dans un joint-venture. Cette pratique a été repérée dans une centaine d’entreprises en Europe et est qualifié par certains acteurs d’excubation. Une telle étude de cas enrichit les connaissances en matière d’intrapreneuriat, de sous-traitance, de gestion de portefeuille de projets d’innovation mais aussi d’attachement psychologique de l’entrepreneur à l’entreprise ainsi créée.Cette thèse de VAE s’appuie également sur un article déjà publié en 2019 dans Gérer et Comprendre qui s’appuie sur une vingtaine de cas pour rendre compte des différentes stratégies développées par les entreprises traditionnelles pour s’adapter efficacement à l’émergence des plateformes numériques et éviter ainsi l’uberisation et le déclassement brutal.