Urban cultural heritage valorization on Chinese social media : Bilibili, Douyin and Kuaishou
La valorisation du patrimoine urbain culturel sur les médias sociaux chinois : Bilibili, Douyin et Kuaishou
Résumé
This research is set in these two major contemporary contexts: the era of new visual social media and the era of patrimonialisation in China. The rise of social media reveals a threefold evolution in China: the evolution of Internet users' behaviors, the evolution of social logics and practices related to communication, and the evolution of the socio-technical device. This device gives today's individuals more opportunities to relate to heritage through their discourse, presentation and interpretation of heritage assets. Thus, a larger number of heterogeneous social actors are included in the communication of urban cultural heritage, such as local governments, economic actors, artistic producers, media and cultural institutions, etc. The new chain of communication generated echoes the composition of a new chain of heritage values, and these actors have thus become users of heritage assets, consciously or unconsciously participating in the valorisation of heritage. This is a process of urban heritage presentification, attentional and perhaps intentional. The field study selects 437 of the most popular videos related to urban cultural heritage in Hangzhou and Shenzhen on these three social media, Bilibili, Kuaishou and Douyin, which are massively popular in China. They constitute the corpus of the thesis from which we studied the creative cultural industries involved in the context of communication, the representation of urban cultural heritage in the videos and the producers of the videos, to reflect on the mediation and mediatisation of urban cultural heritage on these three social media. The analysis provides an understanding of the diverse communication about heterogeneous urban cultural heritage assets in social media, as well as the contradictions and coupling between different heritage values in this communication. At the end of the thesis, we propose an exploratory research method that can be complemented in the future by a quantitative analysis of big data; it places the analyses of heritage valorisation in a research combining the industrial dimension, media devices and forms of representation.
Cette recherche s'inscrit dans ces deux grands contextes contemporains : l'ère des nouveaux médias sociaux visuels et l'ère de patrimonialisation en Chine. L’essor des médias sociaux révèle une tripe évolution en Chine : l’évolution des comportements des internautes, celle des logiques et pratiques sociales liées à la communication et celle du dispositif sociotechnique. Ce dispositif donne aux individus d’aujourd’hui davantage d’occasions de mettre en relation avec le patrimoine à travers leurs discours, présentation et interprétation des biens patrimoniaux. Ainsi, un plus grand nombre d'acteurs sociaux hétérogènes sont inclus dans la communication du patrimoine urbain culturel, tels que les gouvernements locaux, les acteurs économiques, les producteurs artistiques, les médias et les institutions culturelles, etc. La nouvelle chaîne de communication générée fait écho à la composition d’une nouvelle chaîne de valeurs patrimoniales, et ces acteurs ont devenu ainsi des usagers des bien patrimoniaux, en participant consciemment ou inconsciemment à la valorisation du patrimoine. Il s’agit d’un processus de la présentification du patrimoine urbain, attentionnel et peut-être intentionnel. L'étude de terrain sélectionne 437 des vidéos les plus populaires liées au patrimoine culturel urbain de la ville Hangzhou et Shenzhen sur ces trois médias sociaux, Bilibili, Kuaishou et Douyin, massivement popularisés en Chine. Elles constituent le corpus de la thèse à partir duquel nous avons étudié les industries culturelles créatives impliquées dans le contexte de la communication, la représentation du patrimoine urbains culturel dans les vidéos et les producteurs des vidéos, pour réfléchir à la médiation et à la médiatisation du patrimoine urbain culturel sur ces trois médias sociaux. L’analyse permet de comprendre la communication diversifiée à propos des biens patrimoniaux urbains culturels hétérogènes dans les médias sociaux, ainsi que les contradictions et le couplage entre les différentes valeurs patrimoniales dans cette communication. En fin de thèse, nous proposons une méthode de recherche exploratoire qui pourra être complétée à l'avenir par une analyse quantitative des big data ; elle, inscrit les analyses de valorisation du patrimoine dans une recherche combinant la dimension industrielle, des dispositifs médiatiques et des formes de représentation.
| Origine | Version validée par le jury (STAR) |
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