Identification of new therapeutic targets in primary Sjögren's syndrome (pSS)
Identification de nouvelles cibles thérapeutiques au cours du syndrome de Gougerot-Sjögren primitif (SJp)
Résumé
The aim of this thesis was to identify new therapeutic targets in primary Sjögren's syndrome (pSS). Using our 3 varied but complementary approaches, we were able to confirm the value of targeting BAFF, a molecule that is crucial for the survival and activation of B cells, combined with B depletion. Our drug repurposing study, based on transcriptomic analysis, confirmed the value of targeting interferons in pSS. It also identified potential new therapeutic targets, HDACs and PI3Ks. Finally, our search for new actors potentially involved in the pathophysiology of pSS led us to innate lymphoid cells (ILCs). Like Tregs, this rare and long-ignored cell population could play an important pathogenic role. Our results suggest that ILC3 may be responsible for the development of lymphocytic infiltrates in the salivary glands. This work adds to our knowledge of the pathophysiology of pSS and opens up new therapeutic prospects.
L’objectif de cette thèse était d’identifier de nouvelles cibles thérapeutiques dans le syndrome de Sjögren primitif (SJp). Par nos 3 approches variées mais complémentaires, nous avons été en mesure de confirmer l’intérêt de cibler BAFF, une molécule cruciale pour la survie et l’activation des LB, combiné à une déplétion B. Cette efficacité passe, au moins en partie, par l’accumulation de Trég. Notre étude de repositionnement thérapeutique, basée sur une analyse transcriptomique, a permis de confirmer l’intérêt de cibles les interférons dans le SJp. Elle a également identifié de potentielles nouvelles cibles thérapeutiques, les HDAC et les PI3K. Enfin, notre recherche de nouveaux acteurs potentiellement impliqués dans la physiopathologie du SJp nous a mené vers les innate lymphoid cells (ILC). A l’instar des Trég, cette population cellulaire rare et longtemps méconnue pourrait jouer un rôle pathogène important. Nos résultats suggèrent que les ILC3 pourraient être à l’origine de la mise en place des infiltrats lymphocytaires au sein des glandes salivaires. Ainsi, ce travail complète notre connaissance de la physiopathologie du SJp et ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques.
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