An investigation of three sublexical variables and their influence on L2 visual word recognition
Une exploration de trois variables infralexicales et de leur impact sur la reconnaissance de mots en langue seconde
Résumé
In a school setting, second-language (L2) acquisition is often imparted through visual medias. As a result, L2-learners are heavily exposed to their L2-orthography, which implies the acquisition of new orthographic patterns (i.e., the KN bigram for a French native learner of English), and the revision of their set of Grapheme to-Phoneme Correspondences (GPCs) which can vary across-languages but also within the L2 (i.e., the OU bigram is pronounced \u\ in French but also \aʊ\ in English). The aim of this PhD-thesis is to explore the consequences of such a sublexical learning for later L2 word processing by, 1) identifying the separate impact of three variables, namely orthographic markedness, GPC congruency and GPC consistency, and by 2) investigating the dynamic between orthographic markedness and another source of language membership cue, i.e., the linguistic context. The results of our first experiment revealed that while GPC variations, both within L2 and across languages impacted L2 word pronunciation they did not impact L2 visual word identification. On the other hand, the effect of orthographic markedness was elusive and seemed to be tied to the GPC properties of the items selected. Moreover, our second experiment showed that while orthographic markers were useful for language membership identification it was not used for word identification per se (in line with results from Van Kesteren et al., 2012). This second experiment also indicated that L2-readers were able to pick out on orthographic markers presented in a context although there was little evidence of them impacting responses on a target item.
Dans un contexte scolaire, l’apprenant de langue seconde (L2) est massivement exposé à l’orthographe de sa L2, ce qui implique l’acquisition de nouveau pattern orthographiques (i.e., le bigramme KN pour un français apprenant l’anglais), et la mise à jour de leur répertoire de correspondances Graphèmes-Phonèmes (CGP) qui peuvent varier entre les langues mais aussi au sein de la L2 (i.e., le OU peut se prononcer \u\ en français mais aussi \ow\ en anglais). L’objectif de cette thèse consiste donc à explorer les conséquences d’un tel apprentissage sublexical sur le traitement des mots L2, et ce en (1) identifiant l’impact respectif de trois variables, i.e., le marquage orthographique, la congruence et la consistance des CGP, et en (2) étudiant la dynamique existant entre le marquage orthographique et le contexte linguistique. Les résultats de notre première expérience ont révélé que bien que les variations intra- et inter-langues des CGP aient un impact sur la prononciation des mots de L2, elles n’en avaient pas sur l’identification de ces mêmes mots. En revanche, l’apparition de l’effet du marquage orthographique semble étroitement lié aux propriétés des CGPs mobilisées. De plus, notre seconde étude a mis en évidence un effet significatif du marquage orthographique sur l’identification de la langue d’un item qui est absent lors de l’identification du mot per se (en accord avec Van Kesteren et al., 2012). Pour finir, les lecteurs d’une L2 semble être capables de détecter les marqueurs orthographiques présents dans un contexte linguistique bien que leur impact sur la réponse à un item cible ne soit pas équivoque.
| Origine | Version validée par le jury (STAR) |
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