B cells involvement in immune system homeostasis in kidney transplantation
Etude de l’implication des cellules B dans l’homéostasie du système immunitaire en transplantation rénale
Résumé
Renal transplantation is the gold standard treatment for end-stage renal disease. Advances in immunosuppression and management now enable good short-term graft survival, with the aim of improving long-term outcomes. The study of the immune system in recipients with long-term stable renal function may enable the identification of biomarkers and key cell populations in graft survival, useful for the creation of new diagnostic and therapeutic elements for long-term graft survival. B cells have been shown to be associated with the state of operational tolerance in kidney transplantation, defined as lasting graft stability in the absence of immunosuppressive therapy. In this work, phenotyping of B cells from long- term stable patients with and without immunosuppressive treatment revealed an increased proportion of CD11c+ B cells in treated patients, suggesting chronic activation of the immune response, and, in parallel, an increased proportion of total B cells and naive TCL1Alow B cells in tolerant patients, whose profile suggests a possible participation in quiescence of the immune response in these patients. The emergence of such a B cell population in tolerant patients has yet never been described, but is consistent with established knowledge. Its characterization could lead to advances in our understanding of the tolerance phenotype, as well as the development of new diagnostic and therapeutic tools.
La transplantation rénale est le traitement de référence de l’insuffisance rénale terminale. Les progrès en terme d’immunosuppression et de prise en charge permettent aujourd’hui une bonne survie à court terme des greffons avec la volonté d’améliorer les résultats sur le long terme. L’étude du système immunitaire chez des receveurs présentant une stabilité durable de leur fonction rénale, peut permettre l’identification de biomarqueurs et de populations cellulaires clefs dans la survie du greffon, utiles à la création de nouveaux éléments de diagnostics et de traitements pour la survie à long terme des greffons. Les cellules B ont été montrées comme associées à l’état de tolérance opérationnelle en transplantation rénale défini par la stabilité durable du greffon en l’absence de traitement immunosupresseur. Dans ce travail, le phénotypage des cellules B de patients stables à long terme avec et sans traitement immunosupresseur a permis de mettre en évidence ches les patients traités une proportion accrue de cellules B CD11c+ évoquant une activation chronique de la réponse immunitaire, et parallèlement, une proportion accrue de B totaux et de B naifs TCL1Alow chez les patients tolérants, dont le profil évoque une possible participation à la quiescence de la réponse immunitaire de ces patients. L’émergence d’une telle population de cellules B chez les patients tolérants n’a encore jamais été décrite mais elle est cohérente avec les connaissances établies. Sa caractérisation pourrait permettre d’avancer dans la compréhension du phénotype de tolérance ainsi que la mise en évidence de nouveaux outils diagnostics et thérapeutiques.
Domaines
Médecine humaine et pathologie| Origine | Version validée par le jury (STAR) |
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