Les fluctuations du fond diffus extragalactique et ses avant-plans, de l'infrarouge au domaine millimétrique - TEL - Thèses en ligne Accéder directement au contenu
Thèse Année : 2005

Cosmic diffuse background fluctuations ant its foregrounds, from infrared to millimetric wavelengths.

Les fluctuations du fond diffus extragalactique et ses avant-plans, de l'infrarouge au domaine millimétrique

Résumé

This thesis presents a work on the cosmic diffuse background fluctuations in the infrared and micro-wave wavelengths. (1) A cirrus color study shows the increase of the color B(60 microns)/B(100 microns) from 0.21 to 0.28 when cirrus brightness is lower then 3 MJy/sr. This is due to an increase of the very small grains abundance at high latitude, where supernovae winds cause erosion and fragmentation of grains. (2) Separation between cirrus and cosmic infrared background (CIB) fluctuations with colors B(60)/B(100), B(60)/B(170), B(100)/B(170) is not efficient because of the closeness of the two spectra. This analyse should be done at longer wavelengths with the futur missions Planck and Herschel. (3) Power spectrum of the CIB fluctuations shows no correlation. We deduce an upper limit of 0.6 on the infrared bias. This reveal that galaxies forming the CIB fluctuations are at low redshift. We must explore bigger maps to detect correlation. (4) A statistical way to separate cosmic micro-wave backgound (CMB) fluctuations from kinetic Sunyaev-Zel'dovich (SZ) effect could be a law known in advance between the kinetic SZ effect and the covariance product between the thermal SZ effect and the mixture map (CMB + kinetic SZ).
Cette thèse présente un travail sur le fond diffus extragalactique dans les domaines de longueurs d'onde infrarouge et millimétrique. (1) L'étude de la couleur (ou rapport de brillance) des cirrus aux longueurs d'onde 60 et 100 microns a montré une augmentation de celle-ci de B(60)/B(100)=0.21 à 0.28 pour des brillances inférieures à B(100)=3 MJy/sr. Ceci se traduit par une augmentation des très petits grains de poussières dans les régions diffuses de haute latitude provoquée par l'érosion et la fragmentation des grains par les ondes de choc des supernovae. (2) La séparation entre les cirrus et les fluctuations du fond diffus infrarouge extragalactique à l'aide des couleurs B(60)/B(100), B(60)/B(170), B(100)/B(170) s'est révélée non efficace, car les spectres des deux composantes sont trop proches à ces longueurs d'onde. Il faudra renouveler l'étude aux plus grandes longueurs d'onde de Planck et Herschel. (3) Le spectre de puissance des fluctuations du fond diffus infrarouge extragalactique ne montre aucune corrélation particulière. On en déduit un biais des galaxies infrarouges inférieur à 0.6. Ceci implique que les galaxies formant les fluctuations du fond sont à bas redshift. On espère détecter des corrélations en sondant les cartes plus grandes de SPITZER. (4) la séparation statistique du fond diffus cosmologique (FDC) et de l'effet Sunyaev-Zel'dovich (SZ) cinétique pourrait se faire à l'aide d'une loi à priori entre l'effet SZ cinétique et le produit de covariance entre la carte de mélange (FDC+SZ cinétique) et l'effet SZ thermique.
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Dates et versions

tel-00009750 , version 1 (13-07-2005)

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  • HAL Id : tel-00009750 , version 1

Citer

Maud Sorel. Les fluctuations du fond diffus extragalactique et ses avant-plans, de l'infrarouge au domaine millimétrique. Astrophysique [astro-ph]. Université Paris Sud - Paris XI, 2005. Français. ⟨NNT : ⟩. ⟨tel-00009750⟩
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