La gestion de la durabilité du matériau bois représente un enjeu socio-économique dans un premier temps, mais aussi des intérêts environnementaux et culturels importants. Dans ce contexte, ce travail de thèse s’inscrit dans le cadre d’une problématique générale qui porte sur la durabilité des structures en bois. Le travail de recherche réalisé a eu pour objectif d’étudier le comportement hydrique de ce matériau en utilisant une approche de Contrôle Non Destructif (CND) basée sur la mesure de la résistivité électrique. Ce travail de recherche repose principalement sur l’utilisation d’une méthode électrique habituellement employée pour des mesures multiplexées de prospection hydrogéologique en géophysique. La démarche suivie est basée sur le développement d’une approche mixte par le couplage des mesures électriques et inversion numérique afin de déterminer le taux d’humidité à l’échelle du matériau bois, la répartition spatiale de l’humidité à l’échelle intermédiaire d’un élément et in-situ à l’échelle d’une structure. Des études paramétriques sont menées en parallèle pour caractériser l’influence des différentes conditions environnementales (humidité et température) sur les mesures expérimentales in-situ.