La démographie, la mondialisation, la recherche de sécurités accentuent l’attrait ancestral vers la ville. Les concurrences mondiales d’attractivité conduisent théoriciens et praticiens à positionner vers le milieu du XXIè les ensembles inédits des méga-région majoritairement infra étatique/supra [région, Länder, province]. Leur complexe traduction dans l’organisation territoriale oriente vers la notion d’espace économique étendu (EEE). Le Grand Paris, premier temps de la décision politique, est l’expression française de ce phénomène. La thèse s’intéresse au deuxième temps, initié à partir de 2011, de structuration de la Vallée de la Seine, du Havre à Paris, par l’articulation de ses composantes économiques et sociales.Les explorations mondiales de la partie I montrent les pertinences de la conception globale de l’ensemble. Elles se manifestent, par une continuité politique, la permanence d’un instrument de structure, les fabrications de coopérations interterritoriales multipartites. La partie II déchiffre Paris-Seine-Normandie par la Géo [Politique. Economie], par l’expression spatialisée des évolutions qualitatives du concept politique de puissance. L’attractivité compose les aménités, le numérique, les différenciations par les enjeux globaux. La partie III attribue à l’économie des flux de marchandises-produits un rôle constructif déterminant. Elle valorise la configuration de la Vallée par l’architecture des flux, la notion de corridor, l’utilisation de solutions numériques pour sa construction et la maîtrise des externalités. L’évaluation socioéconomique est proposée pour soutenir, sur les échelles nationale et européenne, ce projet d’envergure à multiples facettes.