The concentration camps logic in Argentinian and Chilean fiction cinema : A study of ‘Prisioneros Desaparecidos’ (1979) by Sergio Castilla and ‘Habeas Corpus’ (1986) by Jorge Acha
La logique concentrationnaire dans le cinéma de fiction argentin et chilien : une étude de « Prisioneros Desaparecidos » (1979) de Sergio Castilla et d'« Habeas Corpus » (1986) de Jorge Acha
Résumé
This thesis studies the treatment of the experience of extreme violence in the cinema of the Chilean exile and the cinema of post-dictatorial memory in Argentina. This is a work around the representation of concentration camp logic in fictional cinema. This research aims to understand how it is possible to film illegal torture and extermination detention centers from written and oral testimonies. The thesis revolves around two axes: a first on Latin American cinema and the construction of Chilean cinema in exile and a second on the evolution of memory policies and memory cinema in Argentina. The reading hypothesis focus around the construction of a role of witness for the spectator. In the first part, this study focuses on the space of denunciation created within the cinema of the Chilean exile. First, it offers a work of historical and cinematographic recontextualization of New Latin American cinema before working on the cinema of Chilean exile. Then, it presents a brief study of the feature film Noche sobre Chile (USSR-1977) by Sebastián Alarcón. The study of this work allows us to build a basis for reflection in order to move on to a third chapter entirely devoted to the analysis of Prisioneros Desaparecidos by Sergio Castilla. In a second part, the thesis focuses on the emergence of an Argentinian memory cinema. To do this, she proposes a study over three decades in order to understand how memory policies have influenced the representation of enforced disappearance and the logic of the concentration camp. Then, she juxtaposes this work with a study around three emblematic films of this period: La noche de los lápices (1986) by Héctor Olivera, Garage Olimpo (1999) by Marco Bechis and Crónica de una fuga (2006) by Adrián. Caetano. This comparative study aims to shed light on the evolution of representation strategies over the decades. Thanks to this preliminary work, the study then turns to the analysis of Habeas Corpus by Jorge Acha.
Cette thèse étudie le traitement de l'expérience de la violence extrême dans le cinéma de l'exil chilien et le cinéma de la mémoire post-dictatoriale en Argentine. Il s'agit d'un travail autour de la représentation de la logique des camps de concentration dans le cinéma de fiction. Cette recherche vise à comprendre comment il est possible de filmer des centres de détention illégaux de torture et d'extermination à partir de témoignages écrits et oraux. La thèse s'articule autour de deux axes: un premier sur le cinéma latino-américain et la construction du cinéma chilien en exil et un second sur l'évolution des politiques de mémoire et du cinéma de mémoire en Argentine. L'hypothèse de lecture se concentre sur la construction d'un rôle de témoin pour le spectateur. Dans la première partie, cette étude se concentre sur l'espace de dénonciation créé au sein du cinéma de l'exil chilien. Tout d'abord, il propose un travail de recontextualisation historique et cinématographique du Nouveau cinéma latino-américain avant de travailler sur le cinéma de l'exil chilien. Ensuite, il présente une brève étude du long métrage Noche sobre Chile (URSS-1977) de Sebastián Alarcón. L'étude de ce travail nous permet de construire une base de réflexion pour passer à un troisième chapitre entièrement consacré à l'analyse de Prisioneros Desaparecidos par Sergio Castilla. Dans une seconde partie, la thèse se concentre sur l'émergence d'un cinéma de mémoire argentin. Pour ce faire, elle propose une étude sur trois décennies afin de comprendre comment les politiques de mémoire ont influencé la représentation de la disparition forcée et la logique du camp de concentration. Puis, elle juxtapose ce travail à une étude autour de trois films emblématiques de cette période: La noche de los lápices (1986) de Héctor Olivera, Garage Olimpo (1999) de Marco Bechis et Crónica de una fuga (2006) d'Adrián. Caetano. Cette étude comparative vise à éclairer l'évolution des stratégies de représentation au fil des décennies. Grâce à ce travail préliminaire, l'étude se tourne ensuite vers l'analyse d'Habeas Corpus par Jorge Acha.
| Origine | Version validée par le jury (STAR) |
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