Une exposition excessive au rayonnement UV solaire peut être nocive pour tous les êtres vivants. Elle peut affecter les animaux aquatiques et terrestres, les plantes et peut causer de graves problèmes pour la santé humaine, tels que des brûlures dues au soleil, des lésions oculaires et une exposition à long terme peut entraîner un cancer de la peau et un photo-vieillissement. Le trou d'ozone antarctique (AOH) se caractérise par une réduction extrême de la teneur en ozone dans la région antarctique au printemps de l'hémisphère Sud. Les effets secondaires de l'AOH sont causés par des masses d'air pauvres en ozone qui atteignent les régions de latitude moyenne, y compris le sud du Brésil. La faible teneur en ozone de ces masses d'air permet aux rayons UV d'atteindre la surface avec une intensité plus élevée, en raison de la moindre absorption des rayons par l'ozone. Le moyen le plus simple d'alerter la population sur la quantité de rayonnement UV à laquelle elle est exposée est l'indice UV, en fonction de son niveau, des précautions peuvent être prises pour éviter une exposition excessive. En fonction de son niveau, des précautions peuvent être prises pour éviter une exposition excessive. Sur cette base, cette étude visait à étudier le comportement du rayonnement UV solaire, par l'analyse de l'indice UV collecté dans le sud du Brésil (29,4° S, 53,8° O) en utilisant des données de rayonnement UV au sol et par satellite. Les mesures au sol ont été effectuées avec un spectrophotomètre Brewer et comprennent l'indice UV, la dose d'érythème, les UV-B non pondérés et l'intégrale quotidienne des UV. L'indice UV du satellite a été récupéré à partir de l'instrument de surveillance de la zone AURA/Ozone. Ils ont été comparés et l'analyse climatologique des mesures au sol a été effectuée pour les variations saisonnières et interannuelles, sur une période allant de 2005 à 2017, en examinant les données pour l'ensemble du ciel et séparément les jours de ciel clair. La sélection des jours de ciel clair a été faite par l'observation de la courbe gaussienne de l'irradiance et avec les données de fraction de nuage et les images d'une caméra All-sky placée au même endroit que l'instrument au sol. Le rayonnement UV de Brewer présente un comportement très typique du rayonnement UV solaire dans l'hémisphère sud, montrant des valeurs plus faibles en hiver et des valeurs plus élevées en été. Cependant, des valeurs très élevées (de 9 à 10) et même extrêmes (supérieures à 11) ont été mesurées au printemps et en automne. L'analyse des ondelettes et des anomalies a montré l'influence de l'oscillation australe El-Nino, de l'oscillation Quasi-biennale et du cycle solaire sur le rayonnement UV dans la région. Un total de 14 événements d'effets secondaires de l'AOH a été étudié, la moitié étant enregistrée dans des conditions de ciel clair et l'autre moitié dans des jours nuageux. Il en résulte une augmentation de l'indice UV de 47% les jours de ciel clair et de 32% les jours de couverture nuageuse, avec une réduction de la colonne d'ozone totale.