L’efficacité énergétique des bâtiments est considérée comme levier d’action important pour réduire la consommation d’énergie et les émissions de CO2. Il est nécessaire d’analyser les facteurs influençant la consommation énergétique des bâtiments afin d’évaluer et d’optimiser leur performance énergétique. A cet égard, la considération des facteurs techniques, structurels et environnementaux ne justifie pas à elle seule les consommations énergétiques constatées. En effet, dernièrement, le comportement des occupants a été identifié comme facteur majeur affectant la consommation d’énergie dans les bâtiments. Le travail de recherche présenté dans ce rapport confirme l’importance d’intégration du comportement des occupants dans toutes les analyses de performance énergétique des bâtiments. Les travaux de cette thèse de doctorat ont pour objectif d’analyser les comportements des occupants et de proposer une méthodologie d’aide à la décision et ce en adoptant une approche expérimentale In-Situ à grande échelle. Ainsi, trois types de bâtiments (logements sociaux, bâtiments privés et ilot à énergie positive) ont été exploités pour caractériser le comportement des occupants et les facteurs influençant. L’approche analytique développée prend en compte l’usage de l'éclairage, l'électricité, le chauffage et le thermostat d’ambiance, ainsi que les ouvertures des fenêtres. En fin, une approche holistique a été développée dans le but de proposer un guide d’accompagnement pour l’établissement des principales phases de conception, de mise en œuvre, d’analyse et de valorisation des activités du monitoring. Cette recherche s’inscrit dans le cadre d’un projet européen intitulé "Holistic Energy and Architectural Retrofit Toolkit (HEART)".