L’utilisation de la technologie d’identification par radiofréquence (RFID) gagne en popularité. Le paiement sans contact, les cartes de transports, ou encore les alarmes anti-vols sont des exemples avec une utilisation quasiment journalière. Ces solutions de stockage d’information d’identification sans fil trouvent même leurs applications pour remplacer le code-barre par une étiquette RFID. En effet, pour une utilisation industrielle, le coût de ces étiquettes dites passives est réduit par l’absence de batterie. Elles utilisent généralement le protocole EPC de génération 2 qui fonctionne en bande UHF (Ultra-Hautes Fréquences). Pour apporter plus d’information sur le produit étiqueté, ce protocole de communication autorise les concepteurs d’étiquette à y adjoindre une fonction capteur. Ainsi, la lecture peut remonter des informations sur l’état du produit. Aujourd’hui encore, beaucoup de solutions d’étiquettes-capteurs conçus par le milieu académique dépassent les limites imposées par les gouvernements en termes de puissance et/ou de fréquence. Notre but est de proposer une solution adaptée au terrain des professionnels. Pour cela, nous avons conçu une étiquette-capteur dont le processus de mesure est conforme aux directives gouvernementales et proposons un conditionnement du signal compatible avec les lecteurs RFID UHF conventionnel et standard. Dans ce travail, l’application cible le domaine de la logistique agro-alimentaire. En effet, l’étiquette-capteur mesure une combinaison d’éléments volatiles libérés dans l’emballage alimentaire fermé donnant alors un état de la dégradation de l’aliment. De concert avec un partenaire industriel, une validation a été menée dans un environnement opérationnel.