Η άνθιση της αστικής λαϊκής μουσικής και του ρεμπέτικου στο Μεσοπόλεμο : Ο Πειραιάς και οι γειτονιές του
The blossoming of urban popular music and rebetiko during the Interwar period : Piraeus and its neighbourhoods
L'essor de la musique populaire et du rébétiko pendant l'entre-deux-guerres : le Pirée et ses quartiers
Résumé
In this dissertation the evolution of urban popular music and the blossoming of rebetiko in the refugee working class neighbourhoods of Piraeus, during the Interwar period has been studied. Attempting to achieve a socio-spatial interpretation of rebetiko, the dialecticinterconnections between the evolution of urban popular music and the places where it flourished are explored, highlighting the multiple identities and experiences as well as their spatial representation in a context of continuous transformations. These interplays are investigated on one hand in the invisible aspects of everyday life in the working-class refugee neighbourhoods of Piraeus and on the other hand in the elaboration of social practices and popular cultures which are related to the development of urban popular music, on multiple scales: from the supralocal scale of the Eastern Mediterranean to the local scale of the neighbourhood. For this purpose, a hybrid methodological approach is adopted, drawing from geography, urbanism, ethnomusicology and oral history. On a theoretical level, the notions of space, place and music are considered through the socio-spatial processes and relations which occur within the case study. This empirical approach unveiled how the multiple nexuses of social practices and experiences depict different musical and cultural aspects of the workingclass refugee neighbourhoods (Nea Kokkinia et Drapetsona).
La thèse étudie l’essor de la musique populaire urbaine et du rébétiko à travers la formation des quartiers ouvriers et de réfugiés du Pirée pendant l’entre-deux-guerres. La relation dialectique entre l’évolution de la musique et les espaces urbains où elle s’est développée est mise en évidence afin de réaliser une interprétation socio-spatiale du rébétiko. Cette interconnexion est explorée, d’une part, dans les aspects invisibles de la vie quotidienne des acteurs des quartiers ouvriers et des réfugiés du Pirée, et, d’autre part, dans l’élaboration des pratiques et des cultures liées au développement de la musique populaire urbaine ainsi qu’à l’émergence du rébétiko, à plusieurs échelles : de l’échelle de la Méditerranée de l’Est à l’échelle locale des quartiers du Pirée. Une méthodologie hybride est mise en avant, en tirant des méthodes provenant du champ de la géographie critique, de l’urbanisme, de l’ethnomusicologie, et de l’histoire orale. Sur le plan théorique, l’espace, le lieu et la musique sont considérés à travers des débats et des relations socio-spatiaux développés dans le cadre temporel et spatial en étude. Notre recherche sur le plan empirique a révélé comment les conditions sociales et spatiales des quartiers sur lesquels nous avons focalisé (Néa Kokkinia et Drapetsona) ont relevé des aspects musicaux et culturels différents qui s’y sont émergés.
| Origine | Version validée par le jury (STAR) |
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