Sensorimotor empathy in human-horse interactions : study of “contact” and its learning in the work-in-hand between écuyers of the Cadre Noir and sauteurs horses
L’empathie sensorimotrice dans les interactions homme-cheval : étude du « contact » et de son apprentissage dans le travail à la main d’écuyers du Cadre noir avec des chevaux sauteurs
Résumé
This thesis addresses the interactions between men and horses. More specifically, it focuses on the activity of écuyers of the Cadre Noir interacting with sauteurs horses and aims to describe and understand this specific collective activity from an enactive and phenomenological approach to human and non- human experience (Theureau, 2015). We defend the thesis that sensorimotor empathy (Chemero, 2016) is at the heart of the mutual understanding between man and horse and makes collective activity possible. This sensorimotor empathy, which is manifested through contact, allows them to synchronise and form complex synergies such as sauts d’école. We also show that the construction of sensorimotor empathy occurs through a process of mutual appropriation-action that allows the development of a common cultural practice between the écuyer and the horse. Finally, we study the learning-development of sensorimotor empathy in training situations. To this end, we investigate the trainers' support activity for this learning-development by studying: their focus, the typical problems they encounter and their intervention modalities. We also explore the learning activity of the écuyers: their concerns and focus, the typical problems they encounter and what helps them in developing their sensorimotor empathy. This research leads to the design of new training devices for écuyers and sports managers to facilitate the development of sensorimotor empathy among humans interacting with horses.
Cette thèse s’intéresse aux interactions entre hommes et chevaux. Elle porte sur l’activité des écuyers du Cadre noir en interaction avec les chevaux sauteurs et vise la description et la compréhension de cette activité collective spécifique à partir d’une approche enactive et phénoménologique de l’expérience humaine et non-humaine (Theureau, 2015). Nous défendons la thèse que l’empathie sensorimotrice (Chemero, 2016) est au coeur de la compréhension mutuelle entre l’homme et le cheval et rend possible l’activité collective. Cette empathie sensorimotrice qui se manifeste à travers le contact, leur permet de se synchroniser et de former des synergies complexes telles que les sauts d’école. Nous montrons également que la construction de l’empathie sensorimotrice se fait à travers un processus d’appropriation-action mutuelle qui permet le développement d’une pratique culturelle commune entre l’écuyer et le cheval. Enfin, nous étudions l’apprentissage- développement de l’empathie sensorimotrice dans les situations de formation. Pour cela, nous investiguons l’activité de soutien des formateurs à cet apprentissage- développement en étudiant leurs focalisations, les problèmes typiques qu’ils rencontrent et leurs modalités d’intervention. Nous explorons également l’activité des écuyers en formation, leurs préoccupations et focalisations, les problèmes typiques qu’ils rencontrent et ce qui les aide dans le développement de leur empathie sensorimotrice. Cette recherche ouvre sur la conception de nouveaux dispositifs de formation à destination des écuyers et cadres sportifs afin de faciliter le développement de l’empathie sensorimotrice chez les humains en interaction avec les chevaux.
| Origine | Version validée par le jury (STAR) |
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