Behavioral and molecular adaptations following sucrose bingeing : insight into neuroinflammatory markers
Étude des réponses comportementales et moléculaires suite à une consommation excessive de saccharose : implication de la neuroinflammation
Résumé
Binge eating disorder (BED) received recognition as a specific eating disorder in 2013 in the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders 5 (DSM-5). It is characterized by consumption of large amounts of food within a short period of time. Bingeing must occur at least once a week over 3 months for the individual to be diagnosed with binge eating disorder. Recent studies have described close similarities between BED and substance use disorders (SUD) such as neurobiological and behavioral adaptations. This may help to explain the comorbidity of BED and SUD, with a particularly high prevalence of alcohol use disorder (AUD). Recently evidence points to increases in neuroinflammatory processes within specific brain regions of the reward pathway following consumption of abused drugs. In the same manner, foods high in sugar and fat, which are consumed during binge episodes, also induce neuroinflammation in regions of the reward pathway. These close similarities between BED and SUD led us to investigate neuro-immune signaling in a mouse model of BED.
L'hyperphagie boulimique (BED) est un trouble alimentaire reconnu en 2013 dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux 5 (DSM-5). Elle se caractérise par la prise de grandes quantités de nourriture dans un court laps de temps. Les épisodes d’hyperphagie boulimique doivent de produire au moins une fois par semaine pendant 3 mois pour qu’un individu soit diagnostiqué. Des études récentes ont décrit des similitudes entre le BED et l’abus de substances addictives telles que des adaptations neurobiologiques et comportementales sont communes aux deux troubles. Cela peut expliquer la comorbidité entre ces troubles. On s'intéresse depuis peu aux processus neuroinflammatoires associés à la consommation de drogues dans des régions cérébrales impliquées dans le circuit de la récompense. Les aliments riches en sucre et en graisse, fortement consommés lors des épisodes de frénésie alimentaire, induisent également une neuroinflammation dans ces régions. De telles similitudes entre l'hyperphagie boulimique et l’abus de substances addictives nous ont amenés à étudier la neuroinflammation dans un modèle murin de d’hyperphagie boulimique.
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