Land tenure security and agricultural productivity in developing countries
Sécurité foncière et productivité agricole dans les pays en développement
Résumé
In seeking to increase agricultural pro-ductivity, agriculture-based developing countries are eager to use agriculture for development. How do institutional factors, such as land tenure security, affect this relationship, particularly in Sub-Saharan Africa? Specifically, what are the links between land tenure security and land-related investments on the one hand, and rural farmers access to informal agri-cultural credit on the other? In what degree does the latter influence the farmers’ productivist food con-sumption level? How does this food consumption level affect the farmers' agricultural workforce pro-ductivity? And what is the relationship between the latter and agricultural productivity?This thesis provides answers to these questions through bottom-up descriptive and empirical appro-aches applied to Burkina Faso and Nigeria’s cases. It suggests the following productivist plan of action. First, it proposes to stress, reinforce and favor individual farmers' land rights security on the one hand, and promote good governance in farmer orga-nizations on the other hand. Then, it supports the development stakeholders to ensure semi-formal and informal microcredit institutions remain and develop on a case-by-case basis. Further, it recom-mends the formal financial services establishment in favor of nigerian rural populations. Finally, it encou-rages decision-makers to ensure an optimal policy of the market prices setting for food crops and ani-mal flesh, such as fish and beef. This suggestion is based on the fact they are a great source of protein, thus calories needed for the performance of agri-cultural workforce. This recommendation is more suitable during the lean period.
Les pays en développement à vocation agricole ont l’ambition de mettre fondamentalement l’agriculture au service du développement via une hausse de la productivité agricole. Comment les facteurs institutionnels, en l’occurrence la sécurité foncière, influencent-elles cette relation dans les pays d’Afrique Subsaharienne en particulier ? De manière spécifique, quelle est la nature du lien entre la sécurité foncière et les investissements fonciers d’une part, et l’accès des ménages agricoles ruraux au crédit informel de consommation d’autre part ? A quel degré, ce dernier influence-t-il le niveau de consommation alimentaire productiviste de ces ménages ? Dans quelle mesure le niveau de consommation alimentaire impacte-t-il la productivité du travail agricole familiale ? Quelle est la nature de la relation entre cette dernière et la productivité agricole ? La thèse se propose de fournir des éléments de réponse à ces questions en adoptant une approche descriptive et empirique bottom up appliquée au Burkina Faso et au Nigéria. La thèse recommande le plan d’actions productivistes suivant. Elle propose d’accentuer, de renforcer et de promouvoir la protection des exploitants agricoles individuels d’une part, et d’autre part la promotion d’une bonne gouvernance dans les organisations paysannes. Elle encourage ensuite les acteurs du développement à assurer le maintien et le développement des institutions semi-formelles et informelles de micro-crédit en milieu rural selon les cas. Elle recommande aussi le développement des services financiers formels en faveur des populations rurales nigérianes. Enfin, elle encourage les décideurs politiques à assurer une politique optimale de fixation des prix de marché des céréales et de la chair animale, notamment le poisson et le bœuf, car étant une source importante de protéine et donc d’énergie nécessaire à la force de travail agricole. Cette recommandation est susceptible de n’avoir un effet productiviste pratique qu’en période de soudure.
| Origine | Version validée par le jury (STAR) |
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