Women and territorial resilience in rural Sahelian areas : the case of the rural commune of Diagourou in Niger, between socio-economic and environmental challenges.
Femmes et résilience territoriale en espace rural sahélien : le cas de la commune rurale de Diagourou au Niger, entre défis socioéconomiques et environnementaux.
Résumé
In rural Sahelian areas, women, such as those in the rural commune of Diagourou, play a key role in agropastoral production systems. As a result, they contribute to the food security of their households. In addition to their contributions to household food security, they also participate in mitigating the shocks of climate variability through the use of improved seeds, the practice of intercropping, "Habbanayé," and "Coura-coura," and the diversification of their sources of income through migration and income-generating activities (IGAs). Their contributions to the resilience of their households to the effects of climate variability are real, but are very contentious. This can be explained by the fact that migration, which is their most favored adaptation strategy, is an ambivalent phenomenon. Indeed, migration is a phenomenon with two aspects (positive and negative) that not only provides these women with a means of subsistence, but also contributes to the de-schooling of their children, as most of them migrate with their school-age children. Inaddition, the majority of women cultivate oil and protein crops while men cultivate cereal crops, especially millet, which is the staple food in our rural African society. As a result, their contribution is lower than that of men.
En milieu rural sahélien, les femmes à l'exemple de celles de la commune rurale de Diagourou, jouent un rôle primordial dans la pratique des systèmes de production agropastoraux. De ce fait, elles contribuent à la sécurité alimentaire de leurs ménages. Elles participent également à l'atténuation des chocs de la variabilité climatique à travers l'utilisation de semences améliorées, la pratique d'une culture associée, du « Habbanayé », du « Coura-coura », la diversification de leurs sources de revenu par la migration et les Activités Génératrice de revenus (AGR). En outre, la majorité d'entre elles cultivent les oléoprotéagineux tandis que les hommes cultivent les cultures céréalières notamment le mil qui est l'aliment de base dans nos société rurale africaine. De ce fait, leur contribution à la survie du ménage peut paraître inférieure à celle des hommes. Pourtant, elle n'en demeure pas moins réelle, mais elle fait l'objet de débats. Cela s'explique notamment par le fait que la migration qui est leur stratégie d'adaptation privilégiée est un phénomène ambivalent. En effet, la migration est un phénomène à double aspect (positif et négatif) qui procure non seulement des moyens de subsistance à ces femmes, mais contribue aussi à la déscolarisation des enfants, car la plupart d'entre elles migrent avec leurs enfants en âge de scolarisation.
| Origine | Version validée par le jury (STAR) |
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