Civil conflict in the South of Italy at the dawn of the Risorgimento : the case of the 'Terra di Lavoro' (1806-1825).
Conflit civil dans le Midi de l’Italie à l'aube du Risorgimento : le cas de la Terre de Labour (1806-1825).
Résumé
Armando Pepe’s doctoral thesis is entitled «Civil conflict in Southern Italy at the dawn of the Risorgimento: the case of Terra di Lavoro (1806-1825)» and aims to investigate the fight against brigandage both in Napoleonic, during the French Decade, and during the first Bourbon Restoration.As regards the Napoleonic period, numerous brigands appear, some known, such as Fra’ Diavolo, others less known if not unknown, such as Vincenzo Matera, from Viticuso, the Saltarelli cousins, from Castelforte, and the Giannantonio brothers, from Guardiaregia, in Molise earldom, but strongly operational on both sides of the Matese mountains.The brigands were opposed by tenacious men, such as Captain Antonio Acciaioli, commander of the provincial civic guards of the Venafro district, killed in an ambush together with sixteen guards by Vincenzo Matera, Benedetto Panetta and other brigands.Many soldiers of Corsican origin actively participated in the fight against banditry, including Major Natale Amici, who were engaged in the mountainous areas of Terra di Lavoro, especially in the Mainarde chain.The war diaries of 1806 of the French general Antoine Girardon are returned in transcription for the first time, which constitute the sequel to those, dating back to 1799, already published by Critelli and Segarini. General Girardon contracted malaria in the Minturno marshes and died in 1806.We can explicitly see the role played by the French army in combating brigandage and the directives given by the minister Antoine-Christophe Saliceti, who monitored the situation daily.No less interesting are the initiatives taken upon the return of the Bourbon dynasty to the throne to repress brigandage, particularly in the border areas with the Papal State, where the group of Michele Macaro, known as «Mezzapenta», operated.The thesis is divided into six chapters in addition to the conclusions.For convenience, the division into chapters is reported: 1) Chapter I, the Kingdom of Naples between the Revolution and the Restoration (1799-1825); 2) Chapter II, Brigands of the Napoleonic era in the area of jurisdiction of the Military Commission of Castellone (North of Terra di Lavoro, 1806); 3) Chapter III, The brigandage actions of the Napoleonic era in the area of jurisdiction of the Military Commission of Capua (South of Terra di Lavoro, 1807-1810); 4) Chapter IV, An attempt at coordination between states: extraditions of brigands and diplomatic issues with the Papal State and with the First French Empire (1806-1811); 5) Chapter V, The groups of brigands of the Napoleonic era in the area of jurisdiction of the Military Commission of Capua (1807-1810); 6) Chapter VI, Brigandage during the second Bourbon Restoration (1815-1825).Then the Conclusions follow. The thesis is accompanied by geographical maps, 215 appendices, almost all unpublished, and indexes of places and names of person.
La thèse de doctorat d'Armando Pepe s’intitule « Conflit civil dans le sud de l’Italie à l’aube du Risorgimento : le cas de la Terre de Labour (1806-1825) » et vise à enquêter sur la lutte contre le brigandage tant à l’époque napoléonienne, pendant la Décennie française, qu’au cours de la première Restauration Bourbon.En ce qui concerne la période napoléonienne, apparaissent de nombreux brigands, certains connus, comme Fra’ Diavolo, d’autres moins connus sinon inconnus, comme Vincenzo Matera, de Viticuso, les cousins Saltarelli, de Castelforte, et les frères Giannantonio, originaires de Guardiaregia, dans le Comté du Molise, mais fortement opérationnels des deux côtés des montagnes du Matese.Aux brigands s’opposèrent des hommes tenaces, comme le capitaine Antonio Acciaioli, commandant des gardes civiques provinciales du district de Venafro, tué dans une embuscade avec seize gardes par Vincenzo Matera, Benedetto Panetta et d’autres brigands.De nombreux soldats d’origine corse participèrent activement à la lutte contre le brigandage, dont le major Natale Amici, engagé dans les zones montagneuses de la Terre de Labour, notamment dans la chaîne des Mainarde.Les journaux de guerre de 1806 du général français Antoine Girardon, restitués pour la première fois en transcription, constituent la suite de ceux, datant de 1799, déjà publiés par Critelli et Segarini. Le général Girardon contracta le paludisme dans les marais de Minturno et mourut en 1806.On voit explicitement dans la thèse le rôle joué par l’Armée française dans la lutte contre le brigandage et les directives données par le ministre Antoine-Christophe Saliceti, qui a suivi la situation au quotidien.Non moins intéressantes sont les initiatives prises après le retour de la dynastie des Bourbons sur le trône pour réprimer le brigandage, notamment dans les zones frontalières avec l’État pontifical, où opérait la bande de Michele Macaro, connu sous le nom de « Mezzapenta ».La thèse se déroule en six chapitres en plus des conclusions.Par commodité, la division en chapitres est rapportée : 1) Chapitre I, Le Royaume de Naples entre la Révolution et la Restauration (1799-1825) ; 2) Chapitre II, Brigands de l’époque napoléonienne dans la zone de juridiction de la Commission Militaire de Castellone (Nord de la Terre de Labour, 1806) ; 3) Chapitre III, Les actions de brigandage de l’époque napoléonienne dans la zone de juridiction de la Commission militaire de Capoue (Sud de la Terre de Labour, 1807-1810) ; 4) Chapitre IV, Une tentative de coordination entre États : extraditions de brigands et enjeux diplomatiques avec l’État pontifical et avec le Premier Empire français (1806-1811) ; 5) Chapitre V, Les bandes de brigands de l’époque napoléonienne dans la zone de juridiction de la Commission militaire de Capoue (1807-1810) ; 6) Chapitre VI, Le brigandage pendant la deuxième Restauration des Bourbons (1815-1825).Viennent ensuite les conclusions. La thèse est accompagnée de cinq cartes géographiques, de 215 annexes, presque toutes inédites, et d’index des noms de personnes et de lieux.
| Origine | Version validée par le jury (STAR) |
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