Politics and cinema in Iran, issues and strategies : the case of the cinema house
Politique et cinéma en Iran, enjeux et stratégies : le cas de la Maison du cinéma
Résumé
The aim of this research is to shed light on the relations between politica and cinema. The aim is to first identify these actors and then to identify their social, cultural, political and economic characteristics. In this way, we wish to highlight their objectives and explain the resources and constraints that maintain their relationship. How are their interests organised, combined or opposed? What are the networks that structure the political and cinematographic fields, how are they organized and articulated to each other? The two main hypotheses of this research are: a) The main conflict between fundamentalist and reformist currents concerns the extent of state control over cinema. B) The competition of these two approaches (ideological and semi-secular institutions within the state) has paved the way for the adoption of complex strategies for filmmakers, and Iranian cinema has been able to partially free itself from the total control of the state.Discourse analysis and the semi-structured methodology of these hypotheses were studied. Surveys were conducted with several artists, and Iranian film policies were examined at different time periods. The closure of the House of Cinema has been studied as a symbol of tension between politics and cinema, especially in Iran. In this thesis, we have shown that Iranian filmmakers are able to overcome various obstacles and make their social and even critical films in different ways with a complex and at the same time very attractive acting. The existence of various institutions, parallel and distinct, has become a factor in this game. This problem has helped filmmakers find their way between different political organizations and institutions in order to continue working.
Le but de ce travail de recherche est d’éclairer les relations entre acteurs politiques et acteurs du cinéma. Il s’agit d’identifier dans un premier temps ces acteurs et puis de dégager leurs caractéristiques sociales, culturelles, politiques et économiques. Nous souhaitons ainsi mettre en évidence leurs objectifs et expliciter les ressources et les contraintes qui entretiennent leurs relations. Comment s’organisent, se coalisent ou s’opposent leurs intérêts ? Quels sont les réseaux qui structurent champs politique et cinématographique, comment sont-ils organisés et articulés les uns aux autres ? Les deux hypothèses principales de cette recherche sont : a)Le principal conflit entre les courants fondamentaliste et réformiste porte sur l’étendue du contrôle de l’État sur le cinéma.B) La concurrence de ces deux approches (institutions idéologiques et semi-laïques au sein de l'État) a ouvert la voie à l'adoption de stratégies complexes pour les cinéastes, et le cinéma iranien a pu se libérer partiellement du contrôle total de l'État.L'analyse du discours et la méthodologie semi-structurée de ces hypothèses ont été étudiées. Des enquêtes ont été menées auprès de plusieurs artistes et les politiques cinématographiques iraniennes ont été examinées à différentes périodes. La fermeture de la Maison du cinéma a été étudiée comme un symbole de tension entre la politique et le cinéma, en particulier en Iran. Dans cette thèse, nous avons montré que les cinéastes iraniens sont capables de surmonter divers obstacles et de réaliser leurs films sociaux et même critiques de différentes manières avec un jeu complexe et en même temps très attractifs. L'existence de diverses institutions, parallèles et distinctes est devenue un facteur de ce jeu. Ce problème a aidé les cinéastes à trouver leur chemin entre différentes organisations et institutions politiques afin de continuer à travailler.
| Origine | Version validée par le jury (STAR) |
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