Ce travail de thèse s’inscrit dans le cadre du développement de nouveaux traitements de surface« propres », performants et durables, en environnement humide notamment (hélicoptères de la marine). En effet, les traitements de surface actuellement utilisés à des fins de collage dans l’industrie aéronautique sont amenés à disparaitre (procédure REACH). Une méthodologie a donc été développée afin de pouvoir caractériser le comportement d’un adhésif vieilli dans un assemblage. Pour initier cette démarche, une méthode de caractérisation expérimentale de tenue d’assemblages collés à l’aide de dispositifs de sollicitations multiaxiales, a été mise en place. Un modèle élastoplastique (Mahnken-Schlimmer), dépendant de la pression hydrostatique et utilisant le formalisme non-associé, a été employé dans le but de prédire précisément le comportement 3D d’un adhésif en assemblage, en intégrant l’effet d’un vieillissement en milieu humide. Cette problématique a pour cela été découpée en deux principales étapes : une première étape de détermination du comportement mécanique à l’état non vieilli et une deuxième étape d’intégration de la concentration en eau dans le modèle. Une procédure d’identification séquentielle des paramètres du modèle a été proposée, basée sur des techniques d’analyse inverse couplant des simulations éléments-finis et un processus d’optimisation. Le modèle a été déterminé grâce à un essai Arcan modifié et validé grâce à un essai de Traction/Compression-Torsion développé dans cette étude. La méthodologie mise en place a été appliquée à l’analyse de l’influence de nouveaux traitements de surface, conformes à REACH, sur le comportement vieilli de l’assemblage.