A history of the governance of commons in the French co-housing movement
Histoire de la gouvernance des communs dans l'habitat participatif
Résumé
Cohousing can be seen as a subset of a type of technical objects called associative habitats. Thisdesignation appeared in 1978 in the writings of a research group led by Claude Vienney from the CollègeCoopératif in the continuity of the works of Henri Desroche. It then designates projects such as “habitatsautogérés” or housing cooperatives but also older things such as “societiés taisibles”.Regarding this inclusion of modern cohousing in the continuity of a history of housing associations asrelevant; this thesis proposes to do so through the study of the self-organization arrangements thatthe participants of these projects institute among themselves. Through two monographs, one on thepersonnalist community of Les Murs Blancs, the other on La Maison des Jardies, it describes the differentways in which people manage to coordinate their collective action. Starting from the framework of thegovernance of the commons that Elinor Ostrom identified as a contribution to the tocquevillian art ofassociation, we give evidence that, to some degree, Tocqueville has been influenced by the original art ofassociation that Charles Fourier had invented to solve the problem of domestic association and throughit, to undo the damage caused by the “morcellement” of the communal lands.Having asked the question of the technical nature of these cohousing self-organization arrangements, thisthesis concludes with a positive answer on the basis that different communities of practitioners involvedin these projects act to transmit this culture to posterity.
L’habitat participatif peut être envisagé comme un représentant de la famille des objets techniques appelés habitats associatifs. Cette désignation apparaît en 1978 dans les écrits d’un groupe de recherche du Collège Coopératif animé par Claude Vienney dans la continuité des travaux d’Henri Desroche. Elle désigne alors les projets d’habitats autogérés, les coopératives d’habitants mais aussi des choses plus anciennes telles que les sociétés taisibles. Estimant pertinent de resituer ainsi l’habitat participatif dans la continuité d’une histoire des associations habitantes, cette thèse se propose de le faire au travers de l’étude des modalités d’auto-organisation qu’instituent entre eux les participants de ces projets. Au travers de deux monographies, l’une consacrée à la communauté personnaliste des Murs Blancs, l’autre, à la Maison des Jardies, elle s’attache à décrire les différentes manières par lesquelles des personnes parviennent à coordonner leur action collective. Partant du cadre de la gouvernance des communs qu’Elinor Ostrom identifiait à une contribution à l’art de s’associer tocquevillien, on montre que Tocqueville semblait alors s’inspirer de l’art d’associer que Fourier avait inventé tant pour résoudre le problème de l’association domestique que celui du ravage des communaux. Ayant posé la question de la nature technique de ces modalités d’auto-organisation, cette thèse conclut à la réponse positive au titre où différentes communautés de praticiens impliquées dans ces projets agissent afin de transmettre ce bagage à la postérité
Domaines
Sociologie| Origine | Version validée par le jury (STAR) |
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