Inscrite aujourd’hui dans le nouveau périmètre du Grand Abidjan, le positionnement géographique de Jacqueville depuis la construction du pont Philippe Grégoire YACE la reliant au reste du pays et surtout Abidjan, a permis le désenclavement de cette cité balnéaire coincée entre lagune et océan et vient faciliter les mouvements de mobilité des populations depuis et vers Jacqueville. La construction de cette infrastructure crée une opportunité pour la redynamisation de l’économie locale, voire un aménagement urbain et un développement socio-économique harmonieux et cohérent. Mais force est de constater que Jacqueville, dans le contexte actuel de la décentralisation, demeure confronter à de nombreux problèmes réels d’aménagement urbain et de dynamisation de l’économie locale. De ce fait, il se pose la question du retard de développement socio-économique de la ville, en dépit des pratiques important de mobilité depuis et vers celle-ci après la construction du pont et des possibilités de développement liées à ces mobilités. Dans ce contexte, l’analyse de cette thèse a été bâtie sur l’hypothèse que le retard de développement de Jacqueville suite à la construction du pont est dû à une planification qui prend moins ou mal en compte les possibilités de développement socio-économique liées aux pratiques importantes de mobilité quotidienne de populations depuis et vers Jacqueville. Ainsi, cette thèse présente les principales caractéristiques de la mobilité d’après pont mises en évidence aux dimensions problématiques des mouvements de mobilité des populations d’avant pont depuis et vers Jacqueville. Ensuite, nous mettrons en évidence l’effet pont dans la dynamique du développement local afin de présenter les principaux résultats et quelques propositions d’orientation stratégique. A cet effet, il faut s’obstiner sur le fonctionnement du mécanisme du système de gestion de la ville, tout en insistant sur la problématique de mobilisation de ressources propres afin de garantir les investissements et assurer un développement local.