...les savants décidèrent soudain qu'il est impossible de savoir quoi que ce soit, qu'il n'y a rien en fait qu'on puisse qualifier de réalité dige d'étude, que tout ça est drôlement d'excitant, et savez-vous entre parenthèses que des tas de petits univers vivent peut-être partout mais qu'on ne les voit pas parce qu'ils sont recourbés sur eux-mêmes? A propos, vous le trouvez comment ce t-shirt. |
Le soleil est une source (étendue angulaire de 0.5
environ) très brillante en bande L : sa température
est de l'ordre de K, lorsque l'activité solaire est à son minimum.
Le rayonnement solaire, tant direct que reflété par la surface de
la mer, va donc constituer une contribution non négligeable aux données
interférométriques. Son impact sur la température de la scène
observée va dépendre de sa position par rapport à l'instrument
et par rapport à la surface observée et de l'état de cette dernière.
Ainsi, les régions affectées par ce rayonnement doivent être identifiées. Elles seront, selon l'état de la contamination, soient éliminées, soient signalées comme étant des régions dans lesquelles l'erreur de reconstruction est plus élevée.
Le travail présenté ici consiste à fournir une estimation qualitative et quantitative de la contamination des cartes de températures de brillance par le rayonnement solaire durant la période d'activité de la mission SMOS, à savoir 2007-2010. Il a été réalisé en collaboration avec Nicolas REUL (LOS/IFREMER), qui a fourni un travail très important sur la modélisation de la position du soleil dans le champ de vue de MIRAS et sur celle de l'étalement de son reflet sur la surface de l'océan brunosol. A l'aide de ces simulations, nous avons pu étudier la possibilité de retirer la contribution du rayonnement solaire (direct ou reflété) des visibilités mesurées.